Application aux Futurs Systèmes Multimédia par Satellite en Bande Ka'> 4.4.2 Influence de la taille de l'entrelaceur

4.4.2 Influence de la taille de l'entrelaceur

La complexité du processus de décodage ainsi que de ses performances sont étroitement liées à la taille et à la nature de l'entrelaceur. Un entrelaceur long conduit à de meilleures performances en puissance mais il nécessite plus de ressources et de temps de calcul et induit un retard plus important. Pour trouver un meilleur compromis, une série de simulations a été réalisée afin de quantifier l'effet de cette taille dans le cas d'une 1REC binaire avec $ h=1/2$ concaténée en série avec le code (7,5). Rappelons ici que la CPM comporte deux états et quatre transitions alors que le code convolutif comporte quatre états et huit transitions. Les entrelaceurs utilisés aléatoires. Les résultats des simulations figurent sur la figure 4.14.

Figure 4.14: Taux d'erreur binaire d'une MSK concaténée avec le code (7,5) en fonction de la taille de l'entrelaceur, 8 Itérations
\includegraphics[width=10cm]{ber_msk_inter.eps}
Afin de souligner le rôle de l'entrelaceur les résultats sans entrelaceur sont aussi montrés. L'écart des performances entre les configurations avec et sans entrelaceur justifie bien le rôle majeur de l'entrelaceur. Cet écart en performances s'explique essentiellement par l'hypothèse de décorrélation des entrées du SISO du code convolutif qui n'est plus vérifiée en l'absence de l'entrelaceur. Cette hypothèse d'indépendance est d'autant plus vérifiée que l'entrelaceur est long ce qui explique aussi le gain obtenu suite à l'augmentation de la taille de l'entrelaceur. Une longueur de 1024 bits de code (soit un paquet de 512 bits utiles) est un bon compromis entre performances et complexité. Cette taille induit un temps de retard qui est assez acceptable, elle sera adoptée comme taille de référence dans la suite des simulations.

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