La complexité du processus de décodage ainsi que de ses
performances sont étroitement liées à la taille et à la
nature de l'entrelaceur. Un entrelaceur long conduit à de
meilleures performances en puissance mais il nécessite plus de
ressources et de temps de calcul et induit un retard plus
important. Pour trouver un meilleur compromis, une série de
simulations a été réalisée afin de quantifier l'effet de
cette taille dans le cas d'une 1REC binaire avec
concaténée en série avec le code (7,5). Rappelons ici que la
CPM comporte deux états et quatre transitions alors que le code
convolutif comporte quatre états et huit transitions. Les
entrelaceurs utilisés aléatoires. Les résultats des
simulations figurent sur la figure 4.14.
Figure 4.14:
Taux d'erreur binaire d'une MSK concaténée avec le
code (7,5) en fonction de la taille de l'entrelaceur, 8
Itérations
Afin de souligner le rôle de l'entrelaceur les résultats sans
entrelaceur sont aussi montrés. L'écart des performances entre
les configurations avec et sans entrelaceur justifie bien le
rôle majeur de l'entrelaceur. Cet écart en performances
s'explique essentiellement par l'hypothèse de décorrélation
des entrées du SISO du code convolutif qui n'est plus
vérifiée en l'absence de l'entrelaceur. Cette hypothèse
d'indépendance est d'autant plus vérifiée que l'entrelaceur
est long ce qui explique aussi le gain obtenu suite à
l'augmentation de la taille de l'entrelaceur. Une longueur de 1024
bits de code (soit un paquet de 512 bits utiles) est un bon
compromis entre performances et complexité. Cette taille induit
un temps de retard qui est assez acceptable, elle sera adoptée
comme taille de référence dans la suite des simulations.
Les Modulations à Phase Continue pour la Conception d'une Forme d'Onde
Adaptative
Application aux Futurs Systèmes Multimédia par Satellite en
Bande Ka