Application aux Futurs Systèmes Multimédia par Satellite en Bande Ka'> 4.1.2.2 Exemple: le code (7,5)


4.1.2.2 Exemple: le code (7,5)

Considérons le code convolutif simple de rendement $ 1/2$, de longueur de contrainte $ 3$ et dont le codeur associé est illustré sur la figure 4.2. A chaque bit à l'entrée du codeur deux bits lui sont associés à sa sortie, le mot de code dépend du contenu du registre à décalage et du bit d'entrée comme indiqué.
Figure 4.2: Structure d'un codeur convolutif de rendement 1/2 et de longueur de contrainte 3
\includegraphics[width=7cm]{codeur_convolutif.eps}
Une technique de modélisation du processus de codage consiste à définir un ensemble de $ n$ vecteurs, ici $ n=2$, dont chacun décrit la connexion entre le registre à décalage et une porte logique XOR. Chaque vecteur est ainsi de taille $ k\times K$, l'existence d'une connexion est désignée par un $ 1$, son absence est désignée par un 0. Par exemple, le premier vecteur qui correspond au codeur de la figure 4.2 est donné par $ g_1=[1\; 1\; 1]$ alors que le second vecteur est donné par $ g_2=[1\; 0\; 1]$. On peut ainsi définir la matrice $ G$ qui permet de caractériser le code par:

$\displaystyle G=
 \begin{pmatrix}
 g_1 \\ 
 g_2\\ 
 \end{pmatrix}
 =
 \begin{pmatrix}
 1\; 1\; 1 \\ 
 1\;0\; 1\\ 
 \end{pmatrix}$    

La sortie du codeur est obtenue en effectuant la multiplication matricielle modulo(2) du vecteur contenant les $ k\times K$ derniers bits d'information par la matrice $ G$. Pour simplifier les notations, les vecteurs $ g_i$ sont souvent représentés sous forme d'entiers en base $ 8$, dans notre cas, la matrice $ G$ s'écrit alors $ G=(7,5)$. On peut aussi écrire cette matrice sous une forme polynômiale, soit dans notre exemple $ G=(1+D+D^2,\,1+D^2)$.

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